Cette créature différente de moi

Cette créature différente de moi

Pieds nus sur la terre – Huit façons de s’ancrer dans le moment présent (1)

Sur la plage de la Nymphe, à Collonge-Bellerive,
j’observe avec intérêt et curiosité
ce qui m’est inconnu, étranger.

Sur cette petite plage calme et intimiste, je commence par prendre quelques instants pour me laisser gagner par la quiétude de l’eau. Je pose mes pieds nus sur l’une des marches qui descendent jusqu’au lac. Sous mes pieds, je perçois la structure du sol, sa température, fraîche si, au petit matin, le lieu est encore à l’ombre, chaude voire brûlante si le soleil s’y est déjà posé. Je prends conscience de mes appuis sur le sol, des sensations sous la plante de mes pieds, sous mes orteils. Je m’ancre dans l’instant, présent de tout mon être.

Alors je peux regarder devant moi, porter toute mon attention vers cette étonnante créature posée sur son rocher émergeant de l’eau: une femme, immobile, visage orienté vers le sud ; des contours familiers, épaules, bras et mains en appui sur son rocher. J’éprouve un sentiment de familiarité pour cette forme humaine qui, à première vue, me ressemble… mais pas tant que cela. Car il s’agit d’une nymphe – ou d’une sirène – dont une partie du corps évoque davantage les milieux aquatiques.

Cette jolie nymphe qui n’est pas comme moi devient alors une invitation à porter mon attention vers la différence, vers ce qui m’est autre, inhabituel, inconnu. A l’écoute de mon ressenti, du rythme de ma respiration, je me questionne sur ce qu’éveille en moi cette notion d’inconnu, de quelque chose ou quelqu’un qui m’est étranger. Est-ce de l’indifférence, ou un réflexe de rejet? Peut-être une certaine appréhension, voire de la peur… J’accueille mes émotions, quelles qu’elles soient, j’observe comment elles se manifestent dans mes sensations corporelles: une tension, un léger malaise… Je peux en prendre conscience, avec authenticité, sans gêne ni honte.

Il devient alors possible, dans la sécurité de cet instant, de laisser naître et grandir en moi d’autres attitudes: de l’intérêt, de la curiosité. Que puis-je apprendre de ce qui est différent de moi? Accueillir l’inconnu, l’étranger, cela m’offre une opportunité de grandir, de m’ouvrir. La diversité rend la vie plus riche, elle m’invite à ne pas tout considérer de mon propre point de vue.

Je prends conscience que si je suis unique, tout être vivant l’est aussi… et que nous sommes égaux en dépit de nos différences. Je réalise que je suis moi aussi l’étranger, l’inconnu, pour un autre que moi. J’observe mes sensations, mes pensées, dans cette attitude d’ouverture et d’accueil, dénuée de toute peur et de tout jugement. Je reste bien présent à tout ce qui m’habite en cet instant. J’intègre ces ressentis, afin de pouvoir les reconnaître, les raviver en moi, dans d’autres situations, en voyage, en vacances, et tout simplement dans mes rencontres au quotidien.

Plage de la Nymphe, chemin du Milieu 27, Collonge-Bellerive (rive gauche). Ouverte en été de 8h à 23h

Méditation guidée sur le thème de la différence

Pieds nus sur la terre - Huit façons de s'ancrer dans le moment présent

Autres étapes de ce parcours méditatif

Catherine Prélaz

Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP et ACP

Psychothérapeute reconnue au niveau fédéral

Route d’Hermance 318
1247 Anières

079 342 29 63
022 751 81 12

Contacter l'île intérieure

En amitié avec tout ce qui m’entoure

En amitié avec tout ce qui m’entoure

Pieds nus sur la terre – Huit façons de s’ancrer dans le moment présent (2)

Au Parc Bertrand, les petites amies
sculptées par Malbine m’invitent à méditer
sur l’amitié et sur le temps qui passe.

Dans ce parc urbain débordant de verdure, c’est au croisement de deux allées, côté rue Alfred-Bertrand, que ces adorables petites filles me donnent rendez-vous. D’emblée, je me mets pieds nus, comme elles, pour sentir l’herbe et la terre sous mes pas. J’avance, très doucement, bien consciente de ma marche et des mouvements de mon corps. Je me sens bien ancrée au sol, bien présente… et en même temps j’éprouve un sentiment de légèreté, comme reconnectée à la nature et à l’insouciance de l’enfance, par la grâce de ces deux fillettes.

Peut-être ont-elles interrompu leurs jeux le temps de se chuchoter à l’oreille quelques secrets. Alors je peux moi aussi arrêter mes pas, choisir de m’asseoir juste là, tout près d’elles, dans l’herbe fraîche… et me faire à moi-même quelques confidences. Que m’inspire la vue de ces petites amies très complices? Le talent d’une sculptrice les a figées dans le temps, et pourtant elles sont si vivantes, exprimant la joie tranquille d’être ensemble. Je ressens alors moi aussi cette joie profonde d’être en vie, d’être reliée, une joie que n’altère pas le temps qui passe… pour autant que je développe en moi l’aptitude à m’établir dans l’instant présent.

Autour de moi, tout exprime la vie. J’entends le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles qui dansent au moindre souffle de vent… les cris et les rires des enfants, s’élevant de la pataugeoire toute proche ou de la place de jeux. Je porte toute mon attention à cet environnement sonore dans lequel je baigne, je prends conscience de sa richesse. J’accueille tous les sons, sans chercher à les identifier, sans être tentée d’en apprécier certains plus que d’autres.

Petit à petit, c’est aussi mon regard qui embrasse tout ce qui m’entoure. Des collègues de travail partagent un pique-nique, assis en rond sous un arbre. Sur un banc, un couple de seniors savoure l’instant. Un solitaire bouquine. Une jeune maman s’assure que son nourrisson dort bien, à l’ombre dans sa poussette. Un petit bonhomme fait ses premiers pas sur l’herbe.

Alors je prends conscience que tous les âges de la vie se croisent ici. Toutes les couleurs aussi. Refuge de nature au coeur d’une ville, ce parc devient comme un symbole du “vivre ensemble”. Je dirige mon attention à l’intérieur de moi, pour mieux éprouver ce sentiment d’appartenance. Je participe moi aussi à ce tableau coloré, animé, à cette “nature vivante”. Je me sens reliée, en amitié avec chaque élément composant ce tableau… avec les petites filles devenues grandes, qui n’en ont pas fini de se faire des confidences, encadrées par le rond d’un cerceau.

Parc Bertrand, Avenue Peschier, quartier de Champel. Accessible en permanence

Méditation guidée sur le thème de l'amitié

Pieds nus sur la terre - Huit façons de s'ancrer dans le moment présent

Autres étapes de ce parcours méditatif

Trouver la plénitude dans la simplicité

Trouver la plénitude dans la simplicité

Pieds nus sur la terre – Huit façons de s’ancrer dans le moment présent (3)

Au Jardin botanique, un espace zen
m’ouvre à l’infini en miniature.

Le rouge resplendissant d’une pagode m’accueille dans ce jardin zen qui respire la simplicité. Pour mieux entrer en communion avec ce lieu inspirant, je commence par une marche méditative. Pieds nus de préférence, j’avance lentement sur ce petit chemin, parsemé de gravier et de pas japonais, qui se déroule tout autour d’un étang minéral accueillant un paysage infini.

J’avance un pas après l’autre, au rythme de ma respiration. Un pas sur l’inspiration, un pas sur l’expiration, je ne fais qu’un avec ce qui m’entoure, comme si mon corps en mouvement, imperceptiblement, se fondait dans cette atmosphère de sérénité. Au coeur de cet écrin vert, je perçois le bruit de l’eau, le chant des oiseaux, le rythme lent de mon pas. Je me faufile entre les bambous… Je prends tout mon temps. Je m’établis dans l’instant.

Quand mes pieds auront délicatement foulé une fleur de lotus gravée dans le sol, alors je choisirai de m’asseoir sur le petit banc de pierre, pour un moment de méditation silencieuse. Je me sens remplie de gratitude pour les jardiniers-magiciens qui ont créé ce lieu selon la tradition des jardins zen japonais. Leur petit paradis ouvre en moi l’infini.

Englobant du regard la totalité harmonieuse de ce jardin, je laisse s’établir en moi toute la simplicité qu’il exprime. Du gravier blanc, quelques cailloux évocateurs, de petits arbres taillés suffisent à représenter tout un monde…. et même plusieurs. Ce paysage en miniature, bien terrestre, symbolise aussi le lien entre l’homme et la nature, entre le visible et l’invisible, entre le matériel et le spirituel… entre moi et plus grand que moi.

Mon esprit suit les arabesques tracées dans le gravier… mes pensées se calment. Il suffit de si peu pour se sentir paisiblement joyeux. Je me perçois immobile et solide comme ces rochers posés sur leur lit de petits cailloux; en moi je sens couler une eau qui danse, comme celle de la minuscule rivière où vient se baigner un adorable couple de merles. Le souffle d’air qui murmure à travers les bambous me rafraîchit délicatement.

Alors je prends conscience des joies infinies d’une vie simple, garante de plénitude et de liberté. Dans ce lieu minimaliste où rien ne manque, je me pose gentiment cette question: qu’est-ce qui est “assez” pour moi au quotidien? Et je me fais la promesse d’identifier, un jour après l’autre, ce qui est superflu dans ma vie, ce qui me pèse inutilement, tout ce dont je peux me délester… afin de faire place à l’essentiel.

Jardin zen, au Jardin botanique de Genève, 1 chemin de l’Impératrice

Méditation guidée sur le thème de la simplicité

Pieds nus sur la terre - Huit façons de s'ancrer dans le moment présent

Autres étapes de ce parcours méditatif

Ecouter la musique du silence

Ecouter la musique du silence

Pieds nus sur la terre – Huit façons de s’ancrer dans le moment présent (4)

Sur la jetée des Pâquis,
quiétude matinale et aubes musicales
accompagnent le lever du jour.

C’est un lieu magique, un îlot au cœur de la ville, entouré d’eau, où je peux venir me ressourcer. En toute saison, les Bains des Pâquis ont tout ce qu’il faut pour séduire. Mais c’est en été, dans la quiétude du tout petit matin, alors que le ciel s’éclaircit et que peu à peu s’efface la nuit, que les levers du jour y sont les plus doux.

Pieds nus sur la grève de cailloux, je peux marcher dans l’eau, y avancer jusqu’aux genoux pour goûter la fraîcheur de l’onde. Si je le souhaite, je peux même m’y baigner, ne faire plus qu’un avec l’eau, imitant d’autres nageurs matinaux. Je peux aussi simplement m’asseoir et rester immobile, en silence, comme les familles de canards et de cygnes encore endormies, qui ont fait de cette petite plage enchantée leur lieu de prédilection.

Autour de moi, j’entends des pas, des voix, des présences humaines, la vie qui s’éveille. Bientôt, des notes ou des chants domineront le silence. Ici, chaque matin d’été, l’aube est accueillie en musique. En communion avec tous les sons qui m’entourent, j’observe cet environnement sonore de plus en plus riche, de la petite vaguelette qui vient lécher les cailloux jusqu’aux tasses de café s’entrechoquant sur un plateau. J’écoute, avec attention… une musique s’élève. Notes de piano, sitar indienne, ou rythmes jazzy: j’embarque pour un voyage immobile.

Portée par ces aubes musicales, je fais l’expérience de différentes façons d’être présente. Les yeux fermés pour mieux entendre… ou alors savourant le spectacle de tous mes sens. Je peux choisir d’être au premier rang, au contact direct des artistes et musiciens. Je peux aussi préférer rester au bord de l’eau, participant à distance.

Certains matins, le goût du silence l’emporte sur l’envie de musique. Alors je m’éloigne, sans m’isoler. Au pied du phare, tout à l’extrémité de la jetée, j’entends encore quelques notes, quelques voix, plus étouffées, qui se noient doucement dans la quiétude lacustre. Et lorsque c’est d’un calme absolu dont j’ai besoin, alors je passe mon chemin. Je laisse la jetée des Pâquis aux mélomanes, aux lève-tôt qui croisent ici quelques couche-tard, et je m’en vais méditer plus loin sur le quai, jusqu’aux parcs en bord de lac.

Où que je m’établisse sur la rive droite, bercée par la musique ou le silence, je contemple la palette de rose, de mauve, d’orangé et de bleuté, qui métamorphose en une tendre aquarelle la rade et l’horizon. Et à l’instant où le premier rayon vient dorer la surface de l’eau, je salue le soleil et cette journée toute neuve.

 

Méditation guidée sur le thème de la musique et du silence

Pieds nus sur la terre - Huit façons de s'ancrer dans le moment présent

Autres étapes de ce parcours méditatif

Des pensées bienveillantes

Des pensées bienveillantes

Pieds nus sur la terre – Huit façons de s’ancrer dans le moment présent (5)

Dans un lieu public,
comme ici au Bourg-de-Four,
éprouver de la bienveillance pour autrui.

Un matin d’été, au coeur de la Vieille Ville. Des amis se retrouvent pour un café. Une passante a déjà fait son marché. Main dans la main, deux amoureux vont leur chemin. Sur cette place du Bourg-de-Four pleine de vie, je peux expérimenter une pratique méditative particulièrement gratifiante, non seulement pour moi-même, mais pour chaque être dont je perçois la présence. Je n’ai pas à fermer les yeux, rechercher le silence ou l’isolement, encore moins croiser mes jambes en tailleur. Il me suffit d’être ici et maintenant, totalement.

Alors je peux me relier à toutes ces vies qui se croisent ici, sans les connaître. Je peux les rencontrer, sans un mot échangé, mais avec profondeur, avec sincérité. Avec bonté. J’observe, je regarde, je m’imprègne de cette humanité en mouvement. Dans cette attitude de présence à l’autre, il n’est pas question de curiosité, et surtout pas de jugement. Simplement, du fond de mon coeur, je choisis de pratiquer une méditation de la compassion.

Je laisse grandir en moi des pensées bienveillantes, que j’adresse silencieusement à chacune, à chacun. «Puissiez-vous être en bonne santé»… «Puisses-tu être joyeux»… «Puissiez-vous être en sécurité»… «Puissiez-vous être aimé»… puisses-tu t’épanouir»… Ces élans du coeur qui me viennent spontanément pour les êtres que j’aime, je les adresse ici à des inconnus, pleinement consciente que chacun d’eux fait de son mieux, pour vivre bien, être une belle personne.

Tout au fond de moi, je ressens tout le bien-être que génère cette méditation de la bonté aimante. Je me sens calme… tellement plus légère. J’accueille toutes ces vies avec gratitude et empathie, plutôt que dans un esprit de crainte, de comparaison, en désapprouvant ou en jugeant comme il m’arrive encore de le faire trop souvent. Pour chaque visage croisé, chaque regard, un sourire ou un air sombre, je fais en sorte d’avoir une pensée généreuse, apaisante. Car je ne sais rien de ce que vit chacun de ces êtres, des combats qu’il mène à cet instant, dans son quotidien, ou dans le tumulte de son esprit.

Petit à petit, je m’entraîne à la bienveillance, en privilégiant les lieux publics. Les occasions sont innombrables… un train, une gare, une file d’attente, une terrasse sous le soleil estival, une après-midi à la plage, un concert en plein air, une visite à l’hôpital, une balade en ville.

Alors je découvre peu à peu, à mon rythme, que cette attitude compatissante peut s’étendre bien plus loin que je ne l’imaginais, aux êtres qui vivent ailleurs, sous d’autres cieux… mais aussi aux personnes avec lesquelles j’ai pu connaître conflits ou malentendus. La méditation de bienveillance m’offre ainsi la paix intérieure et la bonté envers moi-même.

Méditation guidée sur le thème de la bienveillance

Pieds nus sur la terre - Huit façons de s'ancrer dans le moment présent

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Marcher pieds nus sur la terre

Marcher pieds nus sur la terre

Pieds nus sur la terre – Huit façons de s’ancrer dans le moment présent (6)

Au Parc Trembley, je marche en pleine conscience
dans un labyrinthe de chlorophylle
qui ne conduit nulle part ailleurs
qu’au centre de soi

Sur les hauts du Parc Trembley, je trouve le lieu parfait pour m’exercer à marcher lentement, sans but, sans aucun plan… juste ici et maintenant. Créé et entretenu par des bénévoles éprises de nature et de retour à soi, le Labyrinthe Vert déroule ses méandres au milieu des fleurs et des senteurs.

Pour mieux m’ancrer à la terre, je commence par me déchausser. Pieds nus légèrement écartés, je me tiens debout, immobile, bien solide sur mes jambes, les genoux à peine fléchis, sans tension. Je prends le temps d’observer les sensations dans tout mon corps… Je perçois un très léger balancement d’avant en arrière, à la recherche de mon point d’équilibre. Je m’établis dans l’instant, depuis la plante de mes pieds jusqu’au sommet de mon crâne.

Puis je choisis où commencer ma déambulation sur les cercles dessinés au sol. Dans l’une des petites sentes de gravier, ou alors les orteils dans les fleurs de trèfle… je pose un premier pas. Autant que possible, j’accorde cette marche lente, très lente, au rythme de ma respiration. Un pas sur l’inspiration, un pas sur l’expiration… ou même un seul pas pour une respiration complète. Dans cette pratique au ralenti de la marche méditative, je prends conscience de chaque mouvement qui constitue l’action de marcher. Je débranche le « pilote automatique » sur lequel je suis connectée la plupart du temps dans mes déplacements au quotidien.

Dans ce labyrinthe, je n’ai aucun risque de me perdre mais bien plutôt une chance de me retrouver et de me recentrer. Il me permet d’expérimenter la méditation marchée sans autre distraction que la végétation, les fleurs, l’odeur de thym et de lavande. Je fais une pause pour contempler un églantier… je m’arrête à l’ombre du noisetier… Pour m’aider à focaliser mon attention, je me dis intérieurement un mot sur chaque pas: «ici»… «maintenant»… ou encore «moment présent»… «moment merveilleux».

Cette marche méditative, je peux m’y adonner partout, dans la nature comme en ville. Lorsque je souhaite la pratiquer avec une lenteur telle que je me sens avancer comme en apesanteur sur la lune, je privilégie un lieu calme, où je peux être seule avec moi-même. Progressivement, en apprenant à développer l’attention à mes pas, à mes mouvements, je pourrai marcher en pleine conscience où que je me trouve, à mon rythme normal ou d’un pas encore plus alerte… marcher dans l’ici et maintenant lorsque je me déplace pour aller quelque part… et lorsque je ne vais nulle part.

Je n’ai pas besoin de grands espaces pour découvrir tous les bienfaits de la marche méditative. Au quotidien, je détermine dans mon lieu de vie un court trajet, que je nomme mon chemin de pleine conscience, où je ne m’autorise pas à marcher autrement que bien attentive à mes pas, en ralentissant, en me connectant à l’instant.

Le Labyrinthe Vert, au Parc Trembley, rive gauche, avenue Giuseppe Motta

Méditation guidée pour une marche en pleine conscience

Pieds nus sur la terre - Huit façons de s'ancrer dans le moment présent

Autres étapes de ce parcours méditatif