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Après les vacances, choisir l’ancre ou le gouvernail

AOÛT
Rentrer au port… ou larguer les amarres

La rentrée est bel et bien là. On la remarque aux matins déjà plus frais, aux cris et aux rires dans les préaux d’école, aux bureaux à nouveaux tous occupés sur les lieux de travail, aux encombrements sur les routes.

Si la peau est encore dorée et la tête remplie des souvenirs de vacances, les impératifs du quotidien n’ont pas mis longtemps à nous ramener au port pour nous y ancrer solidement. La routine, les habitudes ont remplacé les rêves d’évasion. Une fois surmontés les accès de nostalgie du retour, les retrouvailles avec la « vraie » vie nous réinstallent dans notre cocon. Nous retrouvons notre zone de confort, ce qui peut être sécurisant ou au contraire un peu effrayant.

 

« Décidez-vous toujours pour l’inconnu,
indépendamment du risque,
et vous grandirez continuellement. »

 

Par ces mots, le sage indien Osho privilégie l’audace, la découverte de nouvelles voies de navigation, des escales dans des ports encore inexplorés.

La prise de risque ne réside pas toujours là où on l’imagine. C’est parfois du connu qu’il convient de se libérer pour gagner un nouveau confort de vie, dans le mouvement et l’inattendu plutôt qu’en restant à l’ancre. La sécurité apparente d’un quotidien familier peut camoufler des dangers, dont celui de perdre la flexibilité qui, un jour, sera peut-être nécessaire pour se laisser porter par le courant, prendre une nouvelle direction souhaitée ou naviguer avec des vents contraires.

Caboter de port en port, naviguer d’une rive à l’autre, par temps calme, larguer régulièrement les amarres, même si ce n’est qu’en imagination, permet d’entretenir et développer une souplesse d’esprit qui peut, avec l’entraînement, se transformer en audace de lever l’ancre par n’importe quel temps.