En ce matin de mai, il y a la douceur particulière de l’air. Un air saturé d’humidité.
Et même un brouillard qui s’accroche aux arbres.
Sur la rive d’en face, le paysage familier s’est évanoui, laissant se dessiner une estampe orientale changeante, mouvante.
Ton sur ton.
Les bancs de brume s’étalent de la surface du lac jusque dans l’infini du ciel. Plus de Jura, plus d’horizon.
Les limites et les distances semblent abolies.
Par instant, quelques cimes d’arbres, une bande de terre réapparaissent entre les vagues cotonneuses. Puis disparaissent.
Ces visions insolites, presque oniriques, ont conduit jusqu’à l’embarcadère quelques amoureux du Léman.
Tous conquis par ce lac vivant, qui en toutes saisons offre des atmosphères inédites.
Et un regard neuf, comme lavé par ces brumes de mai.
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