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Pause
et orientation (XV)

Jour 15

Nous voici au terme de notre deuxième semaine de ce cheminement «Tout un mois avec soi». Nous avons parcouru la moitié du programme.

A  mi-chemin, il est temps de nous accorder une pause, pour mieux ancrer les réflexions, les expériences et les ressentis que nous avons partagés jusqu’ici.

Une pause comme un temps d’orientation: où en sommes-nous, quelle «distance» avons-nous parcourue? Quelles sont nos envies, nos priorités, nos besoins pour les prochaines étapes?

Pour accompagner cette halte je vous propose:

 

Un arrêt sur image
Un récapitulatif de cette deuxième semaine
Une citation inspirante

Je regarde

voir le paysage de plus haut pour mieux s'orienter

Au-dessus des vignes dorées par l’automne, le petit chemin offre une vue dégagée sur la plaine de la Seymaz. J’aime m’y promener, m’y arrêter pour savourer pleinement ce somptueux paysage qui s’étale au pied des Voirons.

C’est aussi un exercice d’orientation: reconnaître les villages, les clochers; repérer les petites routes, les chemins à peine tracés qui sillonnent cet espace entre champs, marais, étangs et zones protégées.

Régulièrement, en toutes saisons, j’y chemine, sans autre but que respirer à pleins poumons, marcher en pleine conscience, me laisser surprendre par l’envol d’un héron.

Et lorsque je prends un peu de hauteur – juste ici au-dessus des vignes, ou plus loin sur cette crête des Voirons qui se dessine sous les nuages – c’est pour me remémorer mes cheminements, en visualiser les va-et-vient davantage que les avancées; le sens profond plutôt que la direction.

Je revisite le chemin parcouru

Voici pour chaque thématique de cette deuxième semaine une phrase-clé en guise de résumé.

N’hésitez pas à créer votre propre outil pour intégrer vos expériences et votre pratique jour après jour: un petit carnet, ou un tableau récapitulatif par exemple.

Jour 9: résignation – libre arbitre
Se résigner, c’est croire en une forme de fatalité, comme si tout était écrit d’avance. On accepte, sans manifester que l’on n’est pas d’accord, mais surtout sans rien entreprendre pour faire changer au moins un tout petit peu la situation.

Jour 10: enfermement – libération
Les barreaux de notre prison sont nos habitudes, nos idées toute faites, nos jugements – dirigés tant contre nous que contre les autres – notre rigidité psychique.

Jour 11: regard extérieur – auto-évaluation
Nous imaginons que nous devons être «comme les autres» pour être considéré comme une personne valable, adéquate, reconnue, acceptée.

Jour 12: échec – expérience
La peur de l’échec nous poursuit souvent dès l’enfance. Elle grandit proportionnellement au manque de confiance en soi… et réciproquement.

Jour 13: inquiétude – quiétude
Si je m’inquiète, c’est que je pense à plus tard, à ce qui se passera dans quelques secondes, une heure, un jour, un an, dix ans… Cela semble ne pas avoir de fin.

Jour 14: confusion – clarté
Posons-nous, le temps que le brouillard se lève et que l’on puisse à nouveau discerner la route… que l’on puisse à nouveau se discerner soi-même.

J’écoute, je lis

Pour aujourd’hui, laissons simplement infuser ces mots de Rabindranath Tagore. Ils me semblent offrir un riche écho au thème – «de la confusion à la clarté» – que nous abordions hier en fin de deuxième semaine.

«Nous déchiffrons mal le monde

et disons qu’il nous trompe.»

 

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