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MAI
Fuir le bruit et retrouver l’harmonie

Faire l’expérience du silence: à cette seule idée, on se prend à rêver, tant il est difficile dans notre société si agitée de le retrouver. Ou alors on prend peur, tant la perspective de moments sans bruit peut paraître inquiétante. Ou encore, on fait partie de ces privilégiés qui non seulement parviennent à se créer dans leur quotidien des plages de silence mais qui, en plus de l’apprécier, savent qu’ils en ont fondamentalement besoin.

Nos vies professionnelles et sociales sont remplies de bruit. Souvent il nous rassure. On l’associe au dynamisme, à la gaieté, à la joie de vivre. On n’entend même plus que ce remplissage à coups de décibels nous heurte et nous épuise. 

« La vie et le monde tel que nous le connaissons
sont gravement malades.
Si j’étais médecin et que l’on me demandait mon avis sur les hommes,
je répondrais:
Du silence! Prescrivez-leur du silence! »

 

Pour l’écrivain et philosophe Kierkegaard, le silence est un remède à nos maux… au-delà des mots.

Nous croyons que l’expérience du silence est hors de notre portée. Et si la vérité était plutôt que nous n’osons pas nous y plonger ? Si le silence évoque pour vous l’ennui, la solitude ou la peur du vide, je vous invite à l’apprivoiser peu à peu. Eteindre la radio, préférer à un bruit de fond le chant des oiseaux, le rythme des vagues ou la musique des sphères, c’est se donner la chance de pénétrer un monde d’une infinie richesse, autour et à l’intérieur de soi.

C’est aussi le silence qui fait la musique, permettant aux notes de s’établir dans l’espace. Au bruit, préférons donc le silence… et la musique. Une musique choisie, pour accompagner la danse de la vie. Une musique pour faire la fête, une musique que l’on fête au solstice d’été.